- Département : Hépato‐gastroentérologie
- Équipe : Hugot
- Fonction : Chercheur ou Enseignant-Chercheur statutaire
- 01 57 27 73 07
- eric.ogier-denis@inserm.fr
- Bureau 530, 5ème étage, ascenseur A
- CV
Cours et statut actuel
Dr Eric Ogier-Denis, PhD: est directeur de recherche à l’Institut national de la santé (INSERM) et dirige l’équipe de recherche intitulée “Stress cellulaire et maladies inflammatoires de l’intestin”. Après sa thèse de doctorat (1989), il a été nommé directeur de la recherche (1990) et directeur de la recherche (2002) à l’INSERM. Depuis 2002, il effectue des recherches sur les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (bourse AP-HP Interface). Il supervisera l’étude scientifique en tant qu’expert dans le domaine de la différenciation intestinale et des maladies inflammatoires de l’intestin. Tout au long de sa carrière, il a bénéficié d’un solide soutien concurrentiel de la part des organismes subventionnaires internationaux pour sa participation à la conception et à la coordination de projets fondamentaux dans le domaine de la gastro-entérologie.
L’équipe de recherche du centre de recherche CRB3 INSERMU773 appartient au récent LabEx (Laboratoire d’Excellence sur l’Inflammation: INFLAMEX). Le Laboratoire (Laboratoire d’Excellence sur l’Inflammation: INFLAMEX) est dédié aux maladies inflammatoires de l’intestin (MICI) et fournit l’expertise scientifique, les ressources humaines. et des installations techniques pour exécuter ce projet. Notre équipe rassemble les compétences de i) scientifiques de recherche fondamentale expérimentés qui ont mis en place de nouvelles approches méthodologiques sur la question de la différenciation intestinale et de l’inflammation, ii) des cliniciens (département de gastroentérologie, hôpital Beaujon) du syndrome de l’intestin grêle et du syndrome de l’intestin court, et iii) – pathologiste spécialisé en gastroentérologie. Notre équipe possède une expertise en IBD et une expertise de base en stress d’urgence, stress oxydatif, micro-ARN, inflammation intestinale, différenciation du tractus intestinal, immunité innée et cancer colorectal. Le PNHHGE (Programme national de recherche en hépatogastrologie) 2007-2008, l’association de patients atteints de MICI François Aupetit 2006-2007-2008-2010 (AFA) et les contrats industriels.
Résumé scientifique
L’objectif général de l’équipe est de comprendre les mécanismes de la maladie qui sous-tendent le développement des maladies inflammatoires de l’intestin (MICI) telles que la maladie de Crohn (MC) et la colite ulcéreuse (CU). Le principal intérêt est de découvrir les mécanismes physiopathologiques des MICI, en particulier des UC. Les résultats de cette étude reposent sur de nombreuses cohortes de patients, des modèles animaux de colite expérimentale, une analyse de la signalisation inflammatoire et des analyses moléculaires d’échantillons de tissus humains.
Les données cliniques et les facteurs de risque connus suggèrent que les affections congénitales ou acquises, limitées à l’épithélium colique, pourraient jouer un rôle initial dans l’induction de l’inflammation lors de la CU. Dans ce contexte, il est suggéré que l’initiation de l’inflammation pourrait être liée à une incapacité à gérer la réponse protéique non repliée (RPU) au sein de la barrière épithéliale. UPR est impliqué dans la résolution du stress du réticulum endoplasmique (ER) permettant l’adaptation des cellules et leur réactivité aux changements environnementaux. En effet, des variations génétiques du facteur de transcription X-box Protein 1 (XBP-1), acteur clé de l’UPR, ont été associées à une MII en raison de l’invalidation intestinale de ce gène induisant une entérite spontanée et une sensibilité à la colite par perte de cellules sécrétoires. (Cellules de Paneth et mucosécrétoires) chez la souris. En outre, l’atteinte du RE a été identifiée dans les cellules épithéliales de la souris comme étant l’origine primaire de l’inflammation intestinale. Ces résultats récents suggèrent un rôle majeur du stress des urgences dans la physiopathologie de la colite expérimentale. Cependant, l’implication du stress des ER dans la physiopathologie des UC chez l’homme reste à démontrer.
Notre projet de recherche consiste en une analyse du stress des urgences sous UC en raison de sa régulation génétique et de sa modulation environnementale à l’aide de modèles expérimentaux in vitro et in vivo pertinents et d’échantillons humains essentiels. L’effet de l’homéostasie sur l’environnement est de comprendre la physiopathologie de la CU. En accord avec le fait que la mucosécrétion de la CU est un schéma histologique de la CU, plusieurs données expérimentales récentes suggèrent qu’elle est particulièrement sensible à la dérégulation du stress de la CU. Ainsi, l’incapacité à gérer les urgences peut non seulement être l’un des principaux responsables de l’inflammation intestinale, mais aussi le perpétuer de l’inflammation lorsque l’ER est modulé secondairement par des médiateurs inflammatoires ou des facteurs microbiens. Nos données ont mis en évidence un stress ER non résolu dans la muqueuse colique de patients atteints de UC, sans inflammation histologique évidente, une dérégulation primitive du stress ER et la capacité de l’épithélium colique, et plus à gauche.