La connectivite mixte (ou syndrome de Sharp) est une maladie autoimmune rare présentant des caractéristiques chevauchantes avec d’autres maladies autoimmunes des tissus conjonctifs telles que le lupus érythémateux systémique ou la myosite. Cette maladie autoimmune induite par des autoanticorps est définie par la présence dans le sang des patients d’autoanticorps spécifiques de la sous-unité de 70 kDa de la ribonucléoprotéine U1. Elle est également associée à une forte prévalence chez les patients d’atteintes pulmonaires potentiellement mortelles. La physiopathologie de la maladie n’est pas clairement établie et aucun traitement spécifique n’est actuellement disponible pour les patients. Dans l’article écrit par Lamri et al., l’équipe « Basophiles, Mastocytes et Immunopathologie » met en évidence que les basophiles et les IgE contribuent à la physiopathologie du syndrome de Sharp et sont potentiellement de nouvelles cibles thérapeutiques pouvant bénéficier aux patients.

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