Le lupus systémique est une maladie autoimmune affectant principalement des femmes en âge d’enfanter et qui est caractérisée par la présence d’autoanticorps dirigés contre des antigènes nucléaires. Les basophiles sont impliqués dans l’amplification de la pathologie lupique en promouvant le nombre et la maturation des cellules B sécrétant ces autoanticorps. Leur action se déroule dans la rate et les ganglions lymphatiques où les basophiles sont recrutés grâce à des récepteurs chimiotactiques induits par la prostaglandine D2 (PGD2). Ici, nous montrons que l’utilisation d’un antagoniste bi-spécifique qui cible les deux récepteurs à la PGD2 exprimés par les basophiles, dans un modèle murin de lupus (souris Lyn–/–) permet de réduire significativement l’activité de la maladie. Cette validation de concept est indispensable aux futurs développement pré-cliniques et cliniques de cette approche thérapeutique innovante dans le lupus systémique.

 

Lien vers l’article en ligne (open access) :

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fimmu.2022.824686/full

Christophe Pellefigues, John Tchen, Chaimae Saji, Yasmine Lamri and Nicolas Charles