Le CRI est heureux d’accueillir deux nouveaux chercheurs

Etienne Becht

Etienne Becht a récemment rejoint l’équipe de Valérie Paradis en tant que Chargé de Recherche (INSERM)

Etienne est bioinformaticien et onco-immunologiste. Il a effectué sa thèse au Centre de Recherche des Cordeliers avec Hervé Fridman et Aurélien de Reyniès, où il a développé une méthode de déconvolution permettant d’étudier la composition du microenvironnement immunitaire à partir du transcriptome de tissus. Son application a permis de caractériser le microenvironnement immunitaire de sous-groupes moléculaires des cancers du colon et du rein. Il a enuite réalisé un post-doctorat à Singapour avec Evan Newell sur la cytométrie de masse, où il a développé ou étudié de nouveaux algorithmes d’analyse (Hypergate, UMAP) et participé à l’identification  et la caractérisation de lymphocytes T non-spécifiques infiltrant les tumeurs humaines. Etienne a ensuite fait un deuxième post-doctorat à Seattle avec Raphael Gottardo, où il a appliqué des méthodes d’apprentissage supervisé pour améliorer le phénotypage en cytométrie en flux. Avant d’être recruté à l’INSERM, Etienne a travaillé en R&D à Servier où il a pu encadrer deux étudiants en thèse CIFRE. Dans l’équipe de Valérie Paradis, Etienne va travailler à une caractérisation phénotypique exhaustive du microenvironnement tout au long de la carcinogénèse hépatique.

Camille Cohen

Camille Cohen est MD-PhD formé à Paris. En parallèle de sa formation clinique, avec un intérêt particulier pour la gammapathie monoclonale d’importance rénale, il a suivi une formation scientifique axée sur les mécanismes de la progression de la maladie rénale chronique. Après avoir obtenu son doctorat à l’Université Paris Cité dans le laboratoire de Fabiola Terzi à l’INEM, il a rejoint le laboratoire du Dr. Fatima Mechta-Grigoriou à l’Institut Curie à Paris (spécialiste de l’hétérogénéité des fibroblastes dans le micro-environnement du cancer) pour mieux comprendre l’hétérogénéité fibroblastique lors du développement de la fibrose rénale. Ensuite, il a effectué un post-doctorat à l’Université d’Édimbourg, dans le laboratoire de Jeffrey Pollard, pour mieux décrypter l’interaction entre les fibroblastes et les macrophages lors du développement de la maladie rénale chronique. Enfin, de retour en France, Camille Cohen a rejoint le service de néphrologie de l’Hôpital Bichat et le CRI afin de créer son équipe axée sur les complications rénales des dépôts d’immunoglobulines monoclonales. Il a obtenu une subvention « Amorcage de jeunes équipes » de la FRM pour mettre en œuvre ce projet.